Retour de mission [ Pv Jun' ]

TOut c'était fait si vite. Cette homme en noir, ce sabre se dirigant vers Kyro, cette douleur.. Mais que venait-il de se passer ? La-bas, la vision de la jeune kunoïchi s'était transformée en image flou lorsque celle-ci avait sentit une vive douleur. C'était ca que l'on ressentait ? Lorsqu'on se sacrifiait pour quelqu'un que l'on aimait pas.... Ce soulagement de l'avoir sauver même si on ne l'apprécie guère. Voila donc le sentiment qu'avait ressentit Junichi lors de leurs première mission quand il s'était sacrifié pour Mishika. Cette sensation de douleur mais a la fois de soulagement... Maintenant, elle savait ce qui l'avait poussé a faire ce geste. Au début, elle avait trouvée un tel geste totalement stupide. Mais finalement, cela ne l'était pas du tout.. Au contraire.. C'était de la solidarité... Du travail d'équipe. Pourquoi avoir agie ainsi ? Même Mishika ne le savait point. Mais une douleur intense la fit sortir de sa rêverie. On la deposait sur quelque chose de mou... Puis, des voix mélangées se firent entendre. Elle devait surement être à l'hôpital.. Oui, surement... Mais soudain, une voix féminine se fit entendre. Celle-ci disait de prévenir les membres de son équipe. Mais une autre repondit que l'un d'entre eux était partit en mission. L'autre ordonna a ce que l'on ammenne alors celui qui était encore a Konoha. Biensur, Mishika savait que c'était Junichi et elle ne voulait pas que celui-ci la voit dans cet état pitoyable. Mais elle ne put dire un mot puisque son corps l'empêchait de bouger. Puis, plus rien. Cela fut le noir complet. Mishika était couchée dans un lit d'hôpital alors qu'elle ne pouvait même pas ouvrir les yeux.

Le dit coéquipier de la jeune fille étant dans un état critique était tranquillement assis sur son lit, réfléchissant à tout et à rien en regardant son plafond. Il songeait à repeindre sa chambre qui était dans les tons un peu trop bleus à son goût, maintenant qu'il avait grandit. Il se coucha sur son lit, profitant de la brise passant par la fenêtre entrouverte de sa chambre. Il ferma les yeux, quand il sentit une présence, il prit un kunai qu'il avait habituellement sous son oreiller douillet et le pointa vers la dite présence. C'était un ninja de son village, un jeune chuunin.

Ne m'attaquez pas !

Paniqua-t-il.

Je viens seulement vous annoncer une mauvaise nouvelle.

Et qu'elle est-elle ?

Demanda suspicieusement Junichi.

Votre coéquipière, Mishi-

Fit le chuunin, interrompu.

QUOI ?

Cria l'anbu.

Le chuunin avait dit une mauvaise nouvelle, Junichi lui demanda plus de détails que s'empessant de donner le chuunin appeuré. Sachant où elle se trouvait, Junichi se précipita vers l'hôpital, un lieu dans lequel il croyait ne jamais avoir à y retourner. Il allait aussi vite qu'il pouvait, bousculant les gens, manquant souvent de trébucher tellement il était pressé. Il voulait savoir ce qu'elle avait pour qu'on vienne le prévenir d'une mauvaise nouvelle. Et quand elle était à l'hôpital, ce n'était pas bon signe. Finalement, il franchit les portes du bâtiment blanc, précipitamment. Il était essoufflé.

Où est Mishika Yuikuta ?

Dit-il, d'une voix assez forte.

Du calme, monsieur, vous êtes dans un hôpital.

Fit la réceptionniste.

Elle est au premier étage, couloir de droite, première chambre.

À peine la femme eut-elle fini que Junichi disparut au premier étage. Il alla vers le couloir de droite. Il entendit une conversation sur Mishika, des médecins parlaient à la mère de la jeune fille. Junichi s'en approcha, sachant qui s'était, les médecins l'autorisèrent à entrer car sa coéquipière était stabilisée, mais il n'avait que cinq minutes parce qu'ils n'avaient pas encore bien refermé la plaie. Le jeune homme entra, hésitant. Il referma la porte derrière lui et regarda le sol. Il ne voulait pas risquer de voir son équipière dans un sal état tout de suite.

Ce fut après quelques minutes qu'il s'autorisa à la regarder, il voyait du sang dans une poche et Mishika semblant paisibe malgré son état. Elle était dans un coma dit profond, d'après la fiche mise sur la porte. Il prit une chaise et s'assit au chevet de son amie. Il lui prit la main.

Mishika... Je ne sais pas si tu m'entends, je ne sais pas ce qu'il s'est passé pour que tu sois comme ça... Mais je m'excuse. Je n'ai pas pris de nouvelles de toi. Je ne me suis pas inquiété en croyant que tu allais bien. Comme tu le disais avant, je suis un baka. J'aurais dû m'inquiéter en permanence.

Il fit une pause.

J'aurais dû être là.

Il sanglota, une larme tombant sur la main de Mishika, qu'il tenait doucement. La mère de Mishika entra, elle vit le meilleur ami de sa fille pleurer au chevet de celle-ci. Il craignait pour la vie de cette amie qui lui était chère, et la mère de Mishi' en était consciente. Elle vint près de Junichi et lui frotta le dos tout en le prenant dans ses bras d'un geste de réconfort. Elle était un peu comme la seconde mère du jeune homme.

Mais cela ne calma pas les sanglots que laissait entendre l'anbu...

C'était le noir complet. Mishika entendait les gens marmonner ou parler autour d'elle mais elle était incapable d'ouvrir un seur oeil. La pauvre jeune fille était dans un état critique. C'était une sorte de coma profond mais pourtant, elle entendait chaque sons autour d'elle. Elle entendait le bruit de la machique qui faisait bip a chaque fois que son coeur battait. ELle sentait aussi une éguille plantée dans son bras, lui donnant du sang. Puis soudain, quelqu'un entra dans la pièce. Surement sa mère, croyait-elle. Une main vint se poser sur la sienne puis une voix dont elle pourrait reconnaitre le magnifique ténor entre mille se fit entendre.

Mishika... Je ne sais pas si tu m'entends, je ne sais pas ce qu'il s'est passé pour que tu sois comme ça... Mais je m'excuse. Je n'ai pas pris de nouvelles de toi. Je ne me suis pas inquiété en croyant que tu allais bien. Comme tu le disais avant, je suis un baka. J'aurais dû m'inquiéter en permanence.

Il fit une pause.

J'aurais dû être là.

Puis, un liquide chaud tomba sur sa main frêle et pâle... U...Une larme ! Puis elle entendit finalement les sanglots de son meilleur ami. Ho non ! Pas cela ! Pitié ! Elle détestait l'entendre pleurer. Ces sanglots lui faisait un énorme pincement au coeur. Sans savoir comment, une larme coula sur la joue de la jeune shinobi blessé mais son corps ne bouga pas d'un poil. La jeune fille restait la, immobile, alors que des larmes coulaient sur sa joue rosée. Puis soudain, elle entendit sa mère dire a Junichi qu'elle devait absolument aller faire quelque courses pour le retour de Mishika. Puis, elle le sons de ses pas resonnerent dans la piece avant de s'eloigner brusquement. Puis soudain, une chose dont personne ne voulait entendre arriva : un long ''biiiiiiiiip''... Son coeur ne battait plus. Rapidement, des médecins entrèrent dans la pièce et obligèrent Junichi a sortir. Ils firent d'abord des massages cardiaques, mais rien... Ils essayerent les défibrilateurs mais en vint. FInalement, un médecin dit de l'emmener dans la salle d'operation, qu'il y avait surement une hémoragie quelque part. Pourtant, le sabre n'avait touché aucun point vital de son corp... Puis, un coup rendut, les médecins injecterent un anesthesiant dans le corps de la shinobi pour qu'elle ne sente rien. Puis, cela fut le noir complet.. Elle n'entendait plus rien, n'avait plus conscience de rien... La seule qu'elle voulait, c'était Junichi...

Alors que Junichi pleurait, n'étant pas consolé par les bips incessants et à la fois rassurants de la machine informant du rythme cardiaque de sa congénère, ses sanglots se calmaient lentement, étant seul avec Mishika. Pendant que la mère de Mishi' était partie, elle ne savait pas ce qui arrivait à sa fille, alors que Junichi le vivait... Un long bip se fit entendre, cela signifiait que le coeur de la jounin avait lâché et ne battait plus du tout. Junichi leva le regard brusquement, embué de larmes, il distinguait une Mishika assoupie sur son lit, même morte, dirons-nous... Des surveillants appelaient les médecins, qui vinrent en trombe.

On força Junichi à sortir, il ne voulait pas quitter sa partenaire de mission, il avait trop peur. Cependant, il ne fallait pas qu'il retarde les soins car elle pourrait bien en mourir. Il dû s'y faire, céder, et partir. Il alla attendre dans le couloir, juste à côté de la porte. Après quelques minutes, il fut surpris par la porte s'ouvrant précipitamment, puis en voyant les médecins pousser le lit de Mishika. Ils se dirigeaient vers une salle de bloc pour l'opérer. Quand ils eurent passé la porte, Junichi vit la pancarte verte disant qu'aucune opération n'avait lieu devenir rouge, ce qui signifiait qu'une opération s'y déroulait...

Mais pas n'importe laquelle, celle de sa meilleure amie. Junichi était assis sur l'un des bancs disponibles pour ceux qui attendaient patiemment que le patient auquel ils étaient attachés affectivement sorte, sain et sauf... Ou du moins en espérant.

Junichi était assis, les jambes écartées, la tête penchée vers le sol, les mains sur la tête. Il était anxieux, inquiet. Il ne pouvait ignorer ses émotions; sa peur, sa douleur... Ses pleurs.

– ÉLLIPSE TEMPORELLE –

Il faisait sombre dehors, la pluie frappait contre les vitres de l’hôpital. Cela semblait représenter l’état d’être de Junichi. Le jeune ninja était toujours assis, une pomme à la main. Il voulait rester éveillé. Il n’était pas très tard, mais il sentait ses paupières devenir lourdes. Et il savait qu’une pomme était plus efficace qu’un café pour rester éveillé. Il jetait des coups d’œil incessants à la porte du bloc opératoire. Il croqua dans sa pomme et mâcha nerveusement ce qu’il avait en bouche. En face de lui, la mère de Mishika, ses yeux étaient fatigués, cernés de noir. Elle était terriblement fatiguée mais luttait contre le sommeil pour voir sa fille, l’espérait-elle, saine et sauve sortir de cette salle. On leur avait amené des couvertures. Malgré le fait que les visites étaient terminées, on les avait autorisés à rester. Junichi avait encore les yeux qui pleuraient, mais il ne s’en rendait pas vraiment compte.

Soudain, la lumière rouge devient verte et ensuite les médecins sortaient, tirant le lit où reposait le corps de la jeune fille… La machine faisait toujours un long bip incessant. Les larmes de l’anbu s’accentuèrent, il avait envie de mettre son masque d’anbu pour cacher ses larmes, mais il ne l’avait pas sous la main. Son amie était morte, la machine et les regards des médecins le lui confirmaient. La mère de la défunte vint se réfugier auprès de Junichi, elle aussi chagrinée au même point… Un petit binoclard, qui poussait le lit à roulettes, regardait plutôt bizarrement Junichi et la mère de Mishika. Il regarda le corps de Mishika.

Oops.

Lâcha-t-il.

J’avais oublié.

Oublié… quoi ?

Sanglota la mère de Mishika.

Le binoclard remis correctement les fils, en les collant à l’aide des bouts fait exprès. On entendit de nouveau les bips assurant que la jeune Mishika était toujours en vie. Junichi pleurait toujours, quand il entendit les bips. Après quelques minutes, il réalisa… Il se jeta sur le médecin aux lunettes et le secoua comme un prunier en le traitant de tous noms, tellement il était en colère. La mère de Mishika était plutôt joyeuse, mais elle eut tellement d’émotions qu’elle en tomba dans les pommes. Des infirmières s’occupèrent de la mère, en assurant que ce n’était pas grave. Les médecins remirent le lit de Mishika dans sa chambre et autorisèrent Junichi à y aller, cinq minutes.

Le jeune homme entra dans la chambre et referma la porte derrière lui. Il se dirigea à côté du lit, il mit sa main sur celle de Michika, la caressant du pouce. Il regardait son amie d’un air tendre et heureux, mais des larmes coulaient sur ses joues, des larmes de joies. Le jeune shinobi regardait la kunoichi, il déglutit.

Mishi’-chan…

Dit-il d’une voix tremblante d’hésitation.

Je suis heureux… Tu t’es accrochée à la vie. Tu t’es battue. Tu as gagné.

Il fit une pause, ses chaudes larmes se tarissant lentement, quelques unes tombant sur sa main. Il eut un sourire.

J’y vois plus clair; j’ai failli te perdre… J’ai eu terriblement peur, si tu savais mon inquiétude pendant que tu étais dans cette salle. Je tremblais de peur…

Il approcha son visage de l’oreille de Mishi’.

Je t’aime, Mishika, aussi; vraiment.

Il embrassa la jeune fille sur le coin des lèvres, devant sortir car les médecins l’en avait prié. Ce fut la mère de la jounin qui entra par la suite.

Cette douleur... Non... ELle devait se battre, s'accrocher a la vie, se detacher de ces chaines qui la trainaient tout droit vers la mort. Son coeur lâchait.. Elle le sentait.. Mais la mort ne lui faisait pas peur.. La seule chose qui était dans sa tête fut Junichi-Kun.. Il était toute sa vie, il était l'air qui lui permettait de respirer, le sang qui coulait dans ses veines, sa vision et son regard qu'elle portait sur tout. Il lui était indispensable tel son chakra qui lui permettait d'être une ninja. Il était celui qui la rendait heureuse quand elle était triste. Elle ne pouvait se resigner à partir sans lui.. Soudain, plus aucune sensation ne la toucha, tel un engourdissement. Puis, plus rien... Une bonne heure passa avant que l'operation fut enfin terminée. Son coeur battait de nouveau tandis que cette douleur qu'elle avait ressentit au niveau de sa poitrine avait totalement disparut.. Mishika sentait son corp se faire redeposer sur son lit d'hôpital alors que celui-ci roulait. Puis le médecin reconnecta la machien cardiaque. Puis un ''Boum'' se fit entendre.. Aucun doute, c'était sa mère. Elle avait toujours été sensible au surprise. A ce moment, la shinobi aurait voulut sourire mais en vint. La sérénité qu'émanait son visage était totalement sans éguals. La jounin entendit soudain des pas s'approcher d'elle ainsi que de petits gémissements saccadés tandis qu'un liquide semblait couler sur la main de la malade. D'autres larmes venant de celui dont elle était follement amoureuse. Il devait cesser de pleurer car cette fois, elle allait s'en sortir, les médecins l'avait dis tout a l'heure. Puis, une voix, non, un tenor aussi doux que le miel se fit entendre a ses oreilles.

J’y vois plus clair; j’ai failli te perdre… J’ai eu terriblement peur, si tu savais mon inquiétude pendant que tu étais dans cette salle. Je tremblais de peur…

Il approcha son visage de l’oreille de Mishi’.

Je t’aime, Mishika, aussi; vraiment.

Ces paroles... Elles sonnèrent tel un écho dans sa tête. Il.. Il... Il l'aimait... Ces paroles dont elle avait tant esperée les prononciations étaient enfin venues à ses oreilles venant de la bouche de celui dont elle esperait qu'il les prononce un jour. Puis, quelque chose vint se poser sur le coin de ses lèvres. C'était si doux et tendre... C'était ses lèvres... Ses lèvres a lui... Les lèvres de Junichi... Mishika aurait tant voulut le serrer dans ses bras et lui dire des ''je t'aime'' a de nombreuses reprises mais elle ne put le faire. Puis, les pas de Junichi-kun s'éloignèrent d'elle tandis que d'autre s'approchèrent d'elle. C'était sa mère... Celle-ci serra sa main fortement. Mishika reussit a serrer délicatement la main de sa génitrice en ouvrant les yeux avec soin.

M.... Ma...Maman...

Dit la shinobi d'une voix si faible.

Ma chérie... Enfin..

Dit-elle en la serrant dans ses bras et en pleurant toute les larmes de son corps.

Maman... A... Arrête de pleurer... Tu sais que je vais m'en sortir...

Dit la shinobi d'une voix delicate.

Je vais te chercher Junichi... Il a eut si peur...

Dit-elle en se levant pour sortir.

La jeune femme vint a la rencontre de Junichi pour lui annoncer que Mishika était finalement réveillée. Les médecins vinrent lui annoncer qu'il pouvait a présent rester plus que 5 minutes car maintenant que Mishika était reveillée, il n'y avait plus rien a craindre. Quand Junichi entra dans la pièce, la junnin rougit légèrement mais trouva la force de le serrer doucement dans ses bras. Mishika pleura à son tour, tel un bébé ayant retrouvé sa mère.

Junichi...Kun... J.. J'ai entendut tes paroles.... Malgré le fait que mes yeux furent fermés.... J... J'ai.. Tout entendut... Je... Je t'aime tellement... Junichi-Kun...

Elle le garda contre elle en fermant les yeux.

Junichi, à peine sorti de la chambre, se trouvait dans le couloirs. Quand la mère de Mishika entra, elle en ressortit aussitôt pour venir le chercher, pour qu'il se présente à sa fille; maintenant qu'elle était réveillée. Il était surpris, aussi vite ? Après une opération et une anésthésie ? Okay, Mishika était rapide et assez robuste mais uqand même; si vite... Cela l'inquiétait encore plus de son état. Il entra dans la chambre, moins calmement que tout à l'heure. Elle était assise sur son lit, lui souriant fébrilement en rougissant.

Il s'approcha de Mishika qui le prit dans ses bras, doucement. Elle pleurait, elle aussi. Elle avait eu peur pour sa vie... Et peut-être d'aussi ne pas le revoir. Il n'en savait rien.

Junichi...Kun... J.. J'ai entendu tes paroles.... Malgré le fait que mes yeux furent fermés.... J... J'ai.. Tout entendu... Je... Je t'aime tellement... Junichi-kun...

Dit-elle.

Euhm... Je... Je...

Bégaya-t-il, gêné.

Le jeune garçon, au fur et à mesure des paroles de son amie, rougissait de plus en plus, passant du rose au rouge et du rouge au rouge vif. Il répondit au câlin qu'elle lui faisait, doucement, comme s'il avait peur de la briser tel un objet fragile. Il ferma les yeux, les larmes se tarissèrent de son côté. Il sentait pourtant ses vêtemens se tremper des larmes de Mishi'. C'était plus que de l'amitié, Junichi le savait maintenant. Il s'écarta un peu de la jeune fille tout en la gardant dans ses bras.

Il embrassa la jeune fille, étant gêné et hésitant. Ce fut un baiser timide et maladroitement donné. La mère de Mishika les observant par la vitre entra en trombe, en faisant attention de ne pas réveillertout les patients de l'hôpital, non plus. Elle semblait mi-heureuse et mi-colérique... Mishika et Jun' soupirèrent en parfaite synchronisation, regardant la mère Yukiuta. Junichi allait recevoir un savon... Mishika aussi, sûrement... Ils s'y attendaient. Ils étaient toujours enlacés l'un l'autre, écoutant le mini sermon de la mère de Mishika, qui radotait à propos de la promesse que lui avait faite Junichi envers sa fille.

Euhm... Je... Je...

Bégaya-t-il, gêné.

Ces seuls mots avaient suffis a lui confirmer qu'elle ne rêvait bel et bien pas... C'était pourtant si... Irréel... Il y a environ 1:00 tout au plus, elle était.. Morte ! Son coeur avait cessé de battre... Mais pourtant, Mishika serrait a présent l'élu de son coeur dans ses bras. La jeune junnin ne savait pas vraiment quelle force la poussait tant que cela a pouvoir se lever aussi vite que ca mais elle essayait de ne pas trop se poser de question. Elle avait failli perdre Junichi... Quand elle avait sentit le sabre la transpercer totalement, la premiere chose a quoi elle avait pensé avait été Junichi... ELle avait si peur.

Quand elle le sentit enfin contre elle, Mishika ferma les yeux. Des larmes crystallines ondulaient sa joue et y glissaient pour ensuite délicatement venir se poser sur l'épaule de Junichi. Ce geste se vit repeter plusieurs fois. La belle n'arrivait tout simplement pas a croire ce qui se passait. Tout était aller si vite. Pourtant, elle pleurait... Non... Sanglotait dans les bras de celui qu'elle aimait. La jeune shinobi était si perdue mais en même temps elle voyait tout très clairement... Surement l'adrenaline... Après un instant, Junichi vint légèrement s'écarter mais tout en gardant ses bras autour de la jeune Juunin. Ses lèvres trouvèrent les siennes... Enfaite, elle se cherchèrent, s'évitèrent, se frollèrent puis s'unirent a la fois lentement et légèrement maladroite. Tel un premier baiser... Ce qui, pour Mishika, était en quelque sorte le cas... Elle avait embrassée Junichi l'autre jour mais seulement rapidement... Elle n'avait jamais eut de vrai baiser tel celui qu'elle vivait en ce moment avec le Anbu. Mishi' finit par decoller - a contre coeur - ses lèvres de celles du ninja en voyant sa mère entrer. Elle semblait parler d'une certaine promesse que Junichi lui avait faite - a sa mère, pas a Mishika ^^ -. C'était quoi cette histoire ?

C'est quoi cette histoire de promesse ?!

Demanda Mishika.

Junichi était supposé te proteger en tout temps pour que ce genre de chose arrive... Mais il a sali sa promesse.

Dit la mère Yuikuta, furieuse.

Maman... Je.. Enfin... C'est pas sa faute... Au début, le responsable du village voulait envoyer Junichi avec moi mais j'ai refusé... Je... Je ne voulais pas... Je n'était pas encore prête a travailler avec lui de nouveau...

Dit la jeune shinobi..

Mais maintenant... Je sais ce que cela fait de se sacrifier pour quelqu'un... Qu'on l'aime ou non...

Elle avait dit cette dernière phrase en se tournant vers Junichi et en caressant sa joue avec tendresse.

Maman... Je.. Enfin... C'est pas sa faute... Au début, le responsable du village voulait envoyer Junichi avec moi mais j'ai refusé... Je... Je ne voulais pas... Je n'étais pas encore prête a travailler avec lui de nouveau...

Dit Mishika pour contrer sa mère.

Mais maintenant... Je sais ce que cela fait de se sacrifier pour quelqu'un... Qu'on l'aime ou non.

Qui est l'idiot qui s'est servi de toi ?

Fit Junichi, fronçant les sourcils par contrariété.

Maintenant que Mishika lui avait dit l'origine de cette blessure, involontairement, Junichi chercherait sûrement à donner un ou deux coups dans la tronche de celui qu'elle avait protégé. Peut-être volontairement mais normalement il était sensé se les prendre ce katana, qu'elle avait reçu. Quelle négligence de la part d'un partenaire de mission ! De plus il n'était pas du tout un gentleman de premier ordre. Laisser une femme le protéger, le goujat ! On voyait bien que Junichi avait l'intention de fouiller tout Konoha pour retrouver la dite personne.

Junichi...

Fit la mère Yuikuta.

Junichi n'écoutait plus et s'apprêta à sortir, quand une personne lui bloqua la sortie. Il était blond, il avait l'air sombre. Il fixait Mishika un petit sourire en coin. Roh ce que l'anbu n'aimait pas ce sourire... Il fronça les sourcils en regardant l'homme, ce dernier fixait toujours les deux femmes Yuikuta. La mère se rapprocha automatiquement de la fille.

Tu connais cet homme, Mishika ?

Chuchota-t-elle à sa fille.

Lorsque l'autre blond essaya d'avncer en tentant de bousculer Jun', ce dernier lui bloqua le passage. Il le regarda d'un air plus que mauvais, il avait un drôle de pré sentiment qui lui disait de ne pas le laisser s'approcher de Mishika.

Qui es-tu ?

Demanda froidement Jun', qui semblait avoir radicalement changé de comportement.

Il était hostile et c'était inhabituel. D'habitude il était plus jovial à la rencontre de quelqu'un de nouveau, mais là, il ne le sentait vraiment pas bien. Il continuait de bloquer le passage de ce ninja, d'après le bandeau, malgré le fait qu'il veuille avancer. L'anbu avait l'air sombre, egardant le ninja du coin des yeux, tandis que ce dernier prenait un air hautain.

Qui est l'idiot qui s'est servi de toi ?

Fit Junichi, fronçant les sourcils par contrariété.

Mais... D'ou venait ce comportement si soudain venant de Junichi ? Pourquoi était-il si... Anxieux et inconfiant ?? Il semblait apparement ne pas trop avoir accepté le geste que la jeune juunin avait posée en sauvant son équipié temporaire. Surtout que, surtout avec cet air hautain qu'il avait, il ne l'avait même pas remercier ou encore juste jeté un regard de simple compassion ou encore de remerciement. Ce ninja s'appellait Kyro Kobayashi... Un vrai anti-social et totalement matcho ainsi que hautain. Ce junnin n'avait porté aucun interet pour la jeune kunoïchi quand celle-ci l'avait sauvé... Il l'avait rammené pour sauver sa reputation, c'était sûr. Puis, elle vit Junichi se lever vivement et elle le lâcha automatiquement.

Junichi...

Fit la mère Yuikuta en voyant Junichi.

Soudain, une présence fut sentit.... CHacun la ressentit enfaite... Puis, Junichi-kun vint pour sortir quand soudain, un jeune homme a la chevelure blonde clair avec quelques petites mèches rouges dedant et qui portait une espèce de tunique noir avec un pantalon blanc vint se poster devant la porte.. C'était lui.. C'était Kyro Kobayashi.. Il avait l'air plus hautain que jamais avec ce regard froid et ce sourire des plus sarcastique... Cela ne semblait pas bon ca... Non, pas du tout.. Mishika s'assit sur son lit et regarda le ninja qui avait essayé d'entrer dans la pièce. QUand Junichi le bloqua, la mère de la jeune fille vint lui demander si elle le connaissait. La jeune juunin regarda Kyro.

Elle ne vous as donc pas parler de moi ?

repondit Kyro d'un tont froid.

Il se nomme Kyro Kobayashi... Tu aurais au moins put me remercier !

Dit Mishika.

Primo, ta mère et ton petit ami monopolisaient la chambre, et secundo, j'avais pas besoin de le faire, j'aurais put me debrouiller seule !

dit-il en riant d'une facon des plus froide qui soit.

Non mais t'est cinglé ?! J'viens de te sauver la vie !! Sal égoïste qui ne pense qu'a lui !

Cria Mishika.

Faut pas t'en faire ! J'aurais put le faire moi-même !

dit-il toujours aussi souriant.

J'vais te faire ta peau, sale enfoir...

Mais sa phrase fut coupé.

... Mishika ! Surveille ton language !!

dit sa mère.

Kyro se mit a rire et disparut dans un petit nuage de brume. Mishika se leva avec difficulté et vint rejoindre Junichi mais elle fut encore trop faible et se laissa tomber dans ses bras.

Mishika vint rejoindre l'anbu, plus que furieux contre cet homme ingrat. Le jeune ninja portant normalement un masque d'animal sur la figure rattrapa sa petite amie de justesse, avec maladresse. Il lui sourit. Automatiquement, il était calmé. Il la porta telle un prince portant sa princesse et la reposa sur son lit d'hôpital, l'embrassant tendrement sur le front. Il lui caressa la joue avant de partir de la chambre d'un pas décidé, bien que sa belle-maman voulu l'en empêcher, il les trompa toutes deux avec un air tout à fait serein. L'anbu savait jouer de ses expressions, il détestait faire ça avec ses proches mais il n'avait pas eu le choix. Il fallait qu'il sorte pour se défouler en massacrant les poupées d'entraînement.

Il avait un pas rapide et était vite éloigné de l'hôpital. Il se retrouva en pleins dans la rue principale, au milieu des passants. Il avançait tranquillement, serrant les poings, énervé. Il aimerait tant donner une leçon que cet idiot de blond retiendrait pour longtemps. Rien que d'y penser, notre blond crispa la mâchoire. Il regardait dans le vide en fronça les sourcils.

– ÉLLIPSE TEMPORELLE –

Après avoir massacré le matériel de l'académie, qu'il avait remplacé, l'anbu retourna à l'hôpital, dans la chambre de sa chérie. C'était... Oh, une petite demi-heure après. Mais qui voyait-il devant la vitre de la chambre ? L'homme qu'il détestait le plus au monde. Il se dirigea rapidement vers lui et l'empoignaavec force avant de lui donner un coup de poing puissant, dont il n'avait pas retenu la colère. Il avait le souffle bruyant et regarda le ninja désormais à terre, il était toujours en colère.

Ne t'approche plus jamais d'elle à moins de dix mètres.

Menaça Jun'.

Ou j'en ferai mon affaire encore plus personnelle. Compris ?

Il entra dans la chambre, tout sourire, malgré qu'il savait que Mishika et sa mère l'avaient vu frapper Kyro. Mais elles n'avaient pas entendu ses proférations de menaces. Il n'avait même pas laissé répondre ce petit lâche. Il s'assit sur le lit en faisant attentionà Mishika. Il lui caressa les cheveux d'un geste ampli d'amour.

Mishika avait sentit une certaine faiblesse l'envahir d'un seul coup. Ses jambes s'affaiblirent, son corp devint aussi léger qu'une plume et ses articulations ne repondirent plus a l'appel. La jeune juunin encore trop faible se laissa doucement tomber dans les bras du jeune Anbu qui la rattrapa de justesse. Mais sa maladresse rendait ce moment encore plus mignon qu'il ne l'était. Quand il lui sourit, la jolie kunoïchi en fit de même et accota avec delicatesse, sa tête contre son torse dans le but de ressentir le coeur de celui qu'elle aimait battre a son oreille. La jeune fille se sentit ensuite enlacée et Junichi qui la prenait dans ses bras pour la porter avec douceur sur le lit d'hopital. Mishika n'avait pas envie de s'endormir, elle voulait rester prêt de son amoureux mais Morphée s'empara d'elle.

Mishika entendait Junichi se diriger vers la porte alors que sa mère lui disait de rester prêt de la jeune malade mais celui-ci sembla refuser. Il devait avoir besoin de se defouler de ce petit pépin qu'il y avait eut avec ce Kyro Kobayashi. En effet, ce ninja était un vrai imbecile. Un mec matcho et hautain qui ne pensait qu'a lui. Mais bon, sa pensée se resereina quand elle repensa a Junichi.

UNe bonne heure passa. Mishika s'était reveillée entre temps. La pauvre avait encore fait ce sacré cauchemard a propos de leurs mission de rang C quand ils n'étaient encore que des genins. Elle en avait parlée a sa mère et celle-ci avait essayée de lui changer les idées du mieux qu'elle pouvait. Soudain, une ombre arriva près de l'hopital.. Mishika vit d'abord Kyro Kobayashi puis ensuite Junichi. Celui-ci le frappa au visage, le menacant... Cela n,était pas Junichi... Elle avait du mal a le reconnaitre... mais elle n'en fit rien. QUand il revint, Mishika regarda sa mère.

Maman... Retourne a la maison... Tu es morte de fatigue... Jte promet que dès que j'ai des nouvelles, je vais envoyer quelqu'un pour te le dire.. C'est promit...

dit Mishika en souriant.

Sa mère ascquiesca puis vint donner un bisou sur le front de sa fille et deposa sa main sur l'épaule de Junichi pour le saluer. Mishika se tâssa un peu vers la droite pour faire une place dans son lit.

Viens..

dit-elle en souriant.

Quand il vint finalement se coucher, Mishika posa sa tête sur son épaule et ferma les yeux ens e blotissant contre lui.

Jun était maintenant allongé près de sa petite amie. Elle était blottie contre lui, fermant ses beaux yeux. Jun regardait vers la vitre de la chambre, du coin des yeux. Il constata que Kyro venait de se relever, essuyant le mince filet de sang coulant de sa lèvre inférieure qui était fendue à cause du coup qu'il avait reçu. Il lança un regard hautain et froid à Junichi, il était bourré de mauvaises intentions, Junichi l'avait ressenti et avait eu raison de lui bloquer le passage quand Kobayashi voulu s'approcher de Mishika.

L'anbu regarda le jounin partir, il s'y était apparemment résolu pour cette soirée-ci. ela soulagea un peu Junichi. Ce dernier caressait les cheveux de Mishika,d'habitue; ils étaient attachés mais là, ils étaient défaits. Il était épuisé, il tenta de ne pas sombrer dans le sommeil qui l'appelait fotement. On voyait bien que le shinobi était mort de fatigue, les légèes cernes qu'il avait sur le visage en étaient la preuve.

Sa lutte contre le sommeil n'était pas vaine, il arrivait encore à garder les yeux légèrement ouverts. Il regarda par la fenêtre de lachambre donnant sur l'extérieur, il voyait les lumières du village... Il regarda vers la tour du Kage, plus à l'horizon, il ne pouvait la voir en étant dans la chambre de Mishika.

Le jeune homme continuait de caresser les cheveux d'un rose rougeâtre que possédait sa chérie. Elle était toujours blottie contre lui. Les médecins et infirmières passants devant la chambre les regardaient, les infirmières empêchaient les médecins d'intervenir en disant qu'il fallait laisser le petit couple en paix, en effet; les assistantes des médecins avaien constaté la frayeur qu'avait eu notre ptit blond aux yeux d'un brun-gris.

Malgré la sérénité et la douceur qu'émanait le corps et le visage de la jeune shinobi, celle-ci n'était pas très calme au plus profond de son être. En effet, elle refaisait encore ce rêve qu'elle faisait chaque soir quand elle pensait a Junichi... Leurs première mission de rang C. Mishika voyait encore le Anbu étendu au sol, gisant de ses blessures a l'abdomen. Elle pouvait y voir de nombreux Kunaï et Shuriken plantés dans son corps. Pourquoi c'était toujours la même chose ? Y avait-il une raison dut au fait que la Juunin voyait toujours et encore ce même rêve chaque fois ?

Bref, la pauvre jeune fille finit par serrer brusquement Junichi contre elle.. De douces larmes totalements inconscientes et crystallines vinrent glisser le long de sa joue tandis que la kunoïchi marmonnait des choses du genre '' Junichi... reste avec moi '' ou encore '' Pourquoi as-tu fais cela, baka ? ''. Mishika le serra de toute ses forces contre elle de facon a s'assurer qu'il était bien la et que cela n'était pas illusion ou quoi que ce soit.

Puis soudain, Mishika vint poser avec délicatesse sa main sous le chandail du jeune Anbu au niveau de ses cicatrices. Elle les caressa du bout des doigts malgré son inconscience totale. Son coeur avait acceleré et on pouvait le voir sur la machine cardiaque dont les ''bip'' semblait prendre un tout petit peu plus de vitesse.

Après un moment de long cauchemard qui avait semblé interminable, la belle shinobi finit par ouvrir les yeux brusquement. Celle-ci était encore a l'hopital comme elle pouvait le constater. Ce qui la soulaga le plus fut le regard interrogateur de Junichi en la voyant se réveiller aussi brusquement. Mishika vint mettre un bras par dessus le torse du jeune homme de facon a pouvoir le serrer. La kunoïchi voulait sentir sa présence près d'elle. Elle voulait savoir qu'il était la et que jamais au grand jamais il ne partirait.

Ce rêve... J'en peu plus de toujours le revivre... Ce moment de ma vie ou j'ai le plus souffert... Chaque fois que je ferme les yeux, je te vois encore devant moi en gisant sur le sol... Et je ne peu rien faire... Mais cela a pourtant l'air si réel.

Dit-elle en mettant son visage au creux de son cou.

Junichi était toujours allongé aux côtés de Mishika, tandis que celle-ci sombra dans un sommeil léger. Elle se serra contre lui et l'aggripat un maximum possible comme s'il allait partir pendant qu'elle dormait. Il en était étonné. Elle se réveilla en sursaut, il la agarda interrogativement, ne sachant que dire. La jeune Jounin passa sa main sous son chandail et caressa du bout des doigts les cicatrices qu'il avait depuis longtemps. Il frissonna en se remémorant le comment il s'était fait ça. Mais il fut sorti de ses pensées par Mishika.

Ce rêve... J'en peux plus de toujours le revivre... Ce moment de ma vie où j'ai le plus souffert... Chaque fois que je ferme les yeux, je te vois encore devant moi en gisant sur le sol... Et je ne peux rien faire... Mais cela à pourtant l'air si réel.

Lui dit-elle, mettant sa tête au creux du cou de son amoureux.

Chuuut. Arrête avec ça. Je suis bien vivant, avec toi.

Dit-il pour tenter de la rassurer.

Mais pour une fois, il ne pouvait pas la protége; car elle avait peur d'elle-même et de ses sentiments, ses craintes, ses cauchemars... Elle revivait le cauchemars qu'ils avaient vécu beaucoup plus tôt... Le jeune homme entourait les épaules de Mishika avec son bras, caressant les cheveux roses de cette dernière.

Il ne savait comment faire pour réellement la rassurer et faire en sorte d'éloigner sa peur. Ce souvenir qui devrait normalement être au fond d'elle mais qui est toujours à la surface...

Le jeune ninja regardait par la fenêtre, ne prenant pas attention aux infirmières s'agglutinant à la vitre de la chambre; elles étaient soit inquiètes à cause des bips de la machine qui s'accéléraient, soit elles étaient envieuses de la situation de la jeune fille qu'était Mishika... Elles se murmuraient des choses entres-elle que Junichi entendait à peine, écoutant distraitement. Il avait beau avoir aiguisé ses sens, il ne fallait pas non plus exagérer...

Chuuut. Arrête avec ça. Je suis bien vivant, avec toi.

Dit-il pour tenter de la rassurer.

En effet, il avait raison, elle n'avait rien a craindre. Pourtant, chaque fois qu'il était la - encore pire quand il ne l'était pas - elle ressentait un manque, une peur... Comme si, chaque seconde, il semblait pouvoir disparaitre a tout moment. La jeune Mishika serra encore plus son étreinte contre la sienne en regardant les infirmières qui semblaient les observers d'un air a la fois inquiet mais envieux. Mais la jeune junnin finit par ne plus y porter attention et plutôt penser a ce que lui avait dit Junichi. La pauvre avait si peur de le perdre qu'elle ne pouvait s'empecher de penser a lui.

Je sais, seulement... Chaque seconde... J.. J'ai peur que tu t'eloigne... Quand mon coeur s'est arreté, je ressentit une telle peur... La première chose qui m'ais passée par la tête a ce moment... Cela fut toi.. Je ne pouvais me resigner a vivre sans toi.. Sans entendre le ténor de ta voix chaque jour, sentir tes bras m'enlacer...

Elle laissa couler une larme sur sa joue.

J'avais peur... Junichi-kun...

Elle se serra de nouveau dans ses bras en sentant la chaleur de son coeur contre sa peau si froide. En effet, la peau de la juunin semblait sortir tout droit d'un congelateur. Il fallait surtout dire que le fait d'avoir mourrut pendant 1 heure environ n'avait pas aidé a ce changement de temperature corporelle. La jolie kunoïchi le tenait fermement, comme si elle avait peur de decoller soudainement et de s'envoler sans lui. Elle laissa doucement une autre larme couler sur sa joue alors que celle-ci vint se poser sur le chandail de Junichi qui sembla l'imbiber en un seul coup. Puis, elle sentit les battements de son coeur se ralentirs alors que sa peau froide essayait de se rechauffer contre celle de Junichi qui semblait brulante comparer a la sienne.

Pour toute réponse à Mishika, Junichi embrassa cette dernière sur le front, lui murmurant qu'il comprenait la peur de la jeune fille, ayant vécu cette même peur plus tôt dans sa vie. Il frottait doucement le dos de la jeune fille, espérant la réchauffer un peu. Il avait remarqué la froideur de son corps, et comprenait le pouruqoi les infirmières avaient mis le radiateur sur le niveau trois et autant de couvertures...

Peu à peu, la froideur de la peau de Mishika devint légèrement plus chaude. Le jeune anbu eut un petit sourire, il était content d'être simplement avec Mishika mais il aimait encore mieux quand il savait qu'elle n'était plus en danger. La jeune fille avait toujours la tête au creu du cou du jeune homme. Les paupères de ce dernier devenaient lourdes, il avait sommeil. Il n'avait pas dormi depuis longtemps, en fait; donc le sommeil le rattrapait. Il tentait de garder les yeux ouvret, mais on savait qu'il allait plonger dans les bras de Morphée au bout d'un moment de lutte.

Junichi mis sa tête doucement du celle de Mishika, il sombrait lentement dans un état léthargique léger. Ses yeux étaient fermés. Dans ce sommeil débutant, il sentait encore Mishika contre lui et entendait encore de petits buits parvenant à ses oreilles.

Mishika s'était finalement endormit. La belle avait serrée Junichi de toute ses forces et avait garder son visage au creux de son cou. ELle pensait a cette petite conversation qu'ils venaient a peine d'avoir. Mishika aimait tellement Junichi qu'elle avait si peur de le perdre. Imaginer chaque seconde sans entendre le tenor de sa voix, sentir la douceur de ses bras enlacant son corps et la serrant avec tendresse, ses caresses qui parcouraient tout son être... ELle ne pouvait se resigner a ce genre de vie.. Il était en quelque sorte comme la moitié d'elle-même et si il n'était pas la, elle n'était plus rien.

Mais après cette petite reflexion, ses paupieres devinrent soudainement lourdes. Son corps sembla s'appaiser legerement tandis que son pouls ralentissait a une vitesse une peu plus normale. Mishika passa son bras par dessus le torse de Junichi et vint poser sa main au niveau de sa poitrine, près de son coeur. Plus precisement SUR son coeur. La belle ferma les yeux et s'endormit rapidement. Rapidement un petit ronflement doux tel un souffle se fit entendre. Mishika fut plutôt surprise de ne pas voir la scène de cette mission de Rang C comme a chaque fois qu'elle s'endormait.

Le lendemain, Mishika dormait toujours. ELle essaya de s'aggripper de nouveau au jeune blond mais sa main toucha immédiatement le matelat. Sous l'effet de la surprise, elle ouvrit doucement les yeux. Une infirmière entra et lui dit qu'elle pourrait sortir aujourd'hui même mais qu'elle devrait éviter tout geste brusques, toutes missions, etc.. La belle decida donc de s'assoir sur le bord de son lit et prit ses vêtements. ELle enfila son kimono blanc qui avait apparement été lavé. Elle l'enfila et brossa ses cheveux. Elle attacha ceux-ci en deux longues - très longues - nattes. Puis, elle vit Junichi.

Oi Junichi-kun..

Junichi s'était réveillé à une heure devenue habituelle pour lui, il était tôt. L'anbu s'était levé à l'aube, en fait. Il se leva du lit en faisant attention à sa belle, pour ne pas la réveiller. Il remarqua qu'elle avait une température corporelle qui était remontée, car la peau de la jeune fille n'était plus froide. Il eut un sourire avant de se lever et de partir chez lui; sachant que Mishika était loin de se réveiller maintenant.

Il sortit de l'hôpital, rentrant chez lui. Il se sentait sale, à ne pas s'être lavé depuis le jour d'avant. Or, il prit de suite sa douche, se déshabilla rapidement devant le miroir... Il revit ses cicatrices. Il les toucha du bout des doigts... Il baissa les yeux avant d'enlever les affaires cachant le bas de son corps, pour entrer dans la douche. En sortant, évidemment trempé, il prit une serviette de bain pour se sècher. Après avoir fait cela, il l'enroula autour de sa taille pendant qu'il se brossait les dents avant de finir par s'habiller avec l'une de ses tuniques habituellement blanches. Ensuite il sortit de la salle de bain, entrant dans la cuisine. Il attrapa une tranche de pain grillée que venait d'expulser le grille-pain, au vol. Il pris une assiette, puis le beurre. Ensuite il prit une pomme rouge, à la chair tendre comme il l'aime, pour le chemin de retour vers l'hôpital.

Puis, par gourmandise, il coupa un bout de la viande que ses parents lui laissait toujours en sachant qu'il aimait manger la viande crûe. Junichi mangeait donc cette viande qui n'était pas cuite. Ensuite il avait mis l'assiette au lave-vaisselle, ainsi que le couteau. Il essuya la table, replaçant par la suite les décorations. Il ouvrit une fenêtre de la pièce pour aérer. Il décrocha un petit sachetvide avant d'en accrocher un autre, qui était pleins de graines pour les oiseaux. Évidemment, la famille de Junichi se plaisait à placer ces petits plus pour les animaux passant par leur quartier. Finalement, il ferma la fenêtre de la cuisine, avant de sortir de la maison, sortant les poubelles par la même occasion. Ensuite il retourna à l'hôpital, la pomme à la main.

De nouveau dans le grand bâtiment, il se dirigea automatiquement vers la chambre de la belle Mishika. Il entra, sans faire de bruit. Il alla devant la fenêtre tout en évitant de faire de l'ombre à Mishika. Il croqua dans sa pomme.

La jeune kunoichi finit par se réveiller, cherchant le corps de l'anbu avec sa main. Junichi sourit en la voyant faire cela. Il vit une infirmière entrer, annonçant que Mishika pourrait sortir le jour même, malgré qu'elle ne puisse faire de mouvements brusque ou de missions. Alors là, Junichi était conre, il le montrait en grimaçant, mais l'infirmière avait parlé, donc... Le jeune homme la regarda partir, il vit Mishika s'asseoir au bord du lit, pour s'habiller avec ses vêtements habituels qui étaient placés tout près d'elle, sur le lit. Par la suite elle se brossa les cheveux, une fois habillée, pour les natter. Enfin, elle vit son chéri. Elle prononça son prénom, pour interpeler son dit chéri. Le jeune homme s'était retourné pour regarder par la fenêtre quand Mishika avait entreprit de s'habiller. Il était rouge vif. Il se contenta de croquer dans sa pomme, qu'il avait bientôt finie. Il se tourna lentement vers la jeune fille, constatant qu'elle était vêtue.

Il s'en approcha pour l'embrasser, le petit bisou du matin; goût pomme. Il se contenta de lui faire un grand sourire radieux. Jun' croqua une dernière fois dans sa pomme avant de la jeter à la poubelle en faisant un sans faute, il ne l'avait même pas envoyée contre le mur. Il ne savait pas quoi dire à la jeune fille, il n'aurait même pas pu l'empêcher de vouloir sortir de cette chambre et de l'hôpital. Il soupira, ce soupir voulant dire son désaccord.

Mishika continuait de natter sa loooooooongue chevelure. Oui, ses cheveux étaient très long et c'était le désavantage quand on voulait les natter. Bref, après avoir enfilée son kimono fraichement lavé par l'une des infirmières, Mishika vit Junichi s'approcher d'elle et deposer un doux baiser sur ses lèvres. Un baiser un peu moins timide que la dernière fois. En plus, un petit gout de pomme sucrée vint se deposer avec douceur sur sa langue, ce qui la fit frissonner mais qui fit aussi que ce baiser était sucré et agréable. La belle eut un léger sourire juste a cette pensée. Elle caressa un instant la joue de Junichi.

Puis, elle finit par terminer ses nattes. Elle entendit ensuite le soupire de Junichi. Cela n'était surement pas un soupire d'aisance. En effet, cela ressemblait a un soupire de désaccord. A le connaitre comme elle le connaissait, elle voyit très bien qu'il était en désaccord avec le fait qu'elle sorte aujourd'hui. Mais elle n'avait pas le choix car, ces temps-ci, l'hopital était très en demande et les chambres libres étaient rares. Bref, Mishika soupira a son tour puis elle decida d'enrouler ses bras autour de son cou afin d'avoir toute son attention.

Je sais que es en désaccord mais jn'ai pas envie de rester ici... Tu veux bien venir avec moi a la maison ? Ma mère est surement partit de toute facon..

Elle lui sourit.

Junichi, à la phrase de Mishika, roula des yeux. Cela ne l'étonnait pas que la jeune kunoichi lui dise que sa mère n'était sûrement pas à la maison. C'était toujours comme ça, Mishika était peut-être proche de sa mère, mais elle était souvent seule chez elle parce que sa mère partait pour une mission ou autre... Il regarda Mishika yeux dans les yeux, plongeant ainsi dans le regard d'un rouge-rose qu'avait la jeune fille.

Mishika, tu sais très bien et eux aussi savent... Tu es trop faible, présentement.

Dit-il, inquiété.

Il baissa le regard en repnsant à cette opération qu'avait dû subir Mishika... Elle n'avait pas assez récupéré, pas besoin d'être médecin pour le voir. Mais bon, il y avait des personnes plus gravement blessées ou malads, il fallait donc libérer les chambres au plus vite quand les patients semblaient savoir se soigner seuls chez eux... Junichi était un eucontre cela parce que parfois, les dits patients ne savaient toujours pas recommencer leurs besognes quotidiennes. Et cela, la médecine ne comprennait pas.

D'accord, je viens avec toi...

» Demande de mission [ Solo ]
» Mission a Kumo [ Solo ]
» retour au source
» Le retour de Naruto Uzumaki
» Junichi Meian, le retour.